mardi 30 septembre 2008

SOLITUDE


J'ai l'impression de flotter dans les airs, que mon corps ne touche plus le sol. Je regarde autour de moi et je ne vois personne, je continue de flotter entre deux ciels. J'avance un pied et puis l'autre, je m'applique dans mon pas, je me concentre sur ma foulée et je reste sur place malgré mes efforts. Je ne marche pas, je flotte.
Je ferme les yeux et respire à grande bouffée, suis je vivant ou mort?
J'ai l'impression que ma tête va exploser, que mon corps ne m'appartient plus, que je ne contrôle plus rien. A l'extérieur de moi c'est le vide total et à l'intérieur de moi c'est le néant complet.
Je ne suis plus qu'un grain de sable sur une plage de galets, je ne suis plus qu'un vide dans un monde de rien.
Je ne suis qu'un enfant abandonné, une femme délaissée, un homme sans lendemain, un vieillard au bout de la route.
J'ai envie de crier mais je n'ai plus de voix, j'ai envie de me révolter mais je n'ai plus de force, j'ai envie de vivre avec vous mais je suis seul.

mardi 23 septembre 2008

OUVRE LES YEUX








Je vous invite à lire les très nombreuses réflexions sur le regard sur le site en lien.


En ce qui me concerne, je ne vous dirai qu'une simple chose :

"Ouvrir les yeux ne suffit pas pour être heureux, ouvrir les yeux ne suffit pas pour voir, ouvrir les yeux ne suffit pas pour comprendre mais si vous aimez les yeux fermés vous ne pourrez pas l'aimer vraiment."

dimanche 21 septembre 2008

A MA FEMME ...



Un matin se lève sur ma vie,

Le soleil brille dans mon coeur,

Tu es à côté de moi dans le lit,

Je te regarde depuis des heures.

Mes yeux sont grands ouverts,

Les tiens sont fermés, tu dors,

Balade d'été en plein hiver,

Chaleur infinie de ton corps.

Pourquoi es tu là près de moi,

Nous deux depuis si longtemps,

Toi et moi sous le même toit,

Amour sans contre temps.

Le chemin de tes reins,

Sous les draps, je devine,

Sur ta peau pose ma main,

Et mes désirs, je les dessine.

Un frisson parcourt ton corps,

Tes yeux s'ouvrent doucement,

L'un contre l'autre, plus encore,

Mon corps dans ton corps lentement.

Un matin se lève sur notre vie,

Le soleil éclaire notre amour,

J'ai faim de notre vie,

Je t'aime mon P'tit Amour.











dimanche 14 septembre 2008

A CHACUN SA MEMOIRE






Il existe pour chacun d'entre nous un endroit qui rassemble une grande partie de sa vie. Pour moi, cette église possède la plupart de mes doutes, de mes joies, de mes espoirs, de mes engagements et de mes peines. Au delà de toute croyance, de toute foi, cette église se tient droite au milieu de mon coeur et me ramène vers le soleil à chaque fois que je la regarde.
Merci à toi....

lundi 8 septembre 2008

LE VERRE A DEMI PLEIN ...




DEUX HOMMES REGARDAIENT PAR LES BARREAUX DE LA PRISON ;


L'UN VIT DE LA BOUE, L'AUTRE VIT DES ETOILES


Fréderick Langbridge.




Il est courant que deux individus qui assistent à la même scène ne voient pas la même chose. On connaît la difficulté lorsque l'on rassemble plusieurs témoignages de personnes ayant assisté à la même histoire. Est ce que tu es, est ce que je suis sûr de vivre réellement ce que je vis. Pourquoi je suis sensible au sourire de mon enfant ce matin et que son rire me laisse indifférent ce soir ?


Pourquoi les images du journal de vingt heure ne m'empêchent elles pas de manger tranquillement mais que le visage de ce sans abris me dérange. L'horreur est-elle plus supportable avec quelques kilomètres de distance ou mes yeux ne voient-ils la boue que lorsque j'ai les pieds dedans ?




Nous sommes tous derrières des barreaux alors à chacun d'entre nous de nous efforcer à voir les étoiles sans ne jamais oublier la boue qui jonche notre planète.




A REFLECHIR ...



C'EST AUJOURD'HUI QUE COMMENCE LE RESTE DE TA VIE.

(Dale Carnecte)


Ne pas oublier ses souvenirs en regardant devant soi. Se servir de notre expérience en renaissant tous les matins. Chaque matin doit être une naissance et chaque journée doit être vécue comme la dernière. Ouvrir les yeux sur le monde comme pour la première fois. Regarder sa femme, son mari comme la première fois.

C'est aujourd'hui que commence le reste de ta vie; c'est aujourd'hui que tu décides de ce que tu fais de ce qui te reste à vivre.

LE DERNIER CHEMIN



Comme l’a écrit le Père VESPIEREN :
« accompagner quelqu’un ce n’est pas le précéder, lui indiquer la route, lui
imposer un itinéraire, c’est marcher à ses côtés en le laissant libre de choisir son
chemin et le rythme de son pas ».


Comment peut-on avoir la force, l'amour nécessaire pour être avec la personne que l'on aime dans ses derniers moments de vie, sans avoir le besoin de tout faire pour la retenir, de tout faire à sa place, de tout décider pour elle ?


Etre à ses côtés, lui tenir la main en l'aimant tout simplement.

Vivre pour elle et non pour soi.

lundi 1 septembre 2008

EN NOIR ET BLANC




Une promenade en noir et blanc, la nature est aussi belle en noir qu'en couleur.

Tu es déprimé, tu vois tout en noir, je vois tout en noir et je suis heureux.

Tu peux voir le soleil et sa lumière partout dans le noir, c'est à toi de le vouloir !





UN PETIT COUP DE MAIN ?


Je n'ai pas pu m'acheter le dernier mp3 ni le dernier téléphone portable, mais j'ai la chance d'avoir un et même deux objets incroyables. Quel est l'ordinateur qui peut attraper, caresser, consoler, tordre, boxer, tuer ou faire jouir, me protéger, chatouiller, gratouiller et bien d'autres choses encore.

Il faut quand même que je te dise le prix que cela coûte : RIEN !

Si tu ne vois pas de quoi je parle, je peux te donner un coup de main.

PETITE POSE


Un simple coup d'oeil sur la droite et une abeille en plein boulot me rappelle aux joies simples de la vie. Un rappel interressant pour un homme pressé qui ne sait plus regarder.
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