mardi 14 octobre 2008

C'EST "PARIS"









Je ne suis qu'un homme qui se laisse aller au rythme de ton coeur,
Je glisse sur tes eaux tumultueuses et si calmes à la fois,
Je traverse tous tes ponts de désir, à midi, à minuit, à tout heure,
Je ne suis qu'un amant qui t'aime comme la première fois.

Tu n'as pas d'âge, jeune et révolutionnaire, vieille et majestueuse,
Tu traverses le temps, notre mémoire et notre futur,
Tu es amour, des femmes par milliers rendues heureuses,
Tu es injuste, des hommes par milliers en état de rupture.

Il est de coutume de se jeter dans tes bras puissants,
Il y a des siècles que tu accueilles les êtres désoeuvrés,
Il a toujours une bonne raison le suicidé au noeud coulant,
Il plonge dans ta seine pour oublier qu'il n'est pas aimé.

Nous sommes fiers de toi mais refusons de t'apartenir,
Nous parlons de toi depuis des générations et des générations,
Nous lisons des textes sur toi à n'en plus finir,
Nous ne pouvons pas t'oublier même dans notre imagination.

Vous croyez tout savoir sur ses rues, ses maisons et ses monuments,
Vous pensez tout connaître de son histoire,
Vous ne savez rien de ce qu'il y a de plus important,
Vous avez effacé tout son amour dans votre mémoire.

Ils ne sont que des hommes qui se laissent aller au rythme de ton coeur,
Ils marchent sur tes pavés délavés et usés de tes parvis,
Ils traversent tous tes ponts de désirs à midi, à minuit, à tout heure,
Ils ne sont que des amants à tout prix ; CHER PARIS.

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